samedi 4 octobre 2008

Der Schwarzwald






Après une nuit réparatrice à l’hôtel de l’aigle à Krumbach et un solide petit déjeuner accompagné des incontournables charcutailles matinales, nous continuons notre progression vers l’ouest à la rencontre de la forêt noire. Nous nous posons sur les bords du lac Titisee, le soleil est désormais notre compagnon de route et il inonde la surface bleutée de ce lac glaciaire qui ne manque pas de charme. Sur la rive, de belles barques en bois lamellé-collé attendent leurs couples de rameurs. Une fois de plus, nous baguenaudons et je repère l’endroit où je pourrais acheter du miel de sapin après le déjeuner. Justement, le Bergsee a la bonne idée d’afficher son menu en français sur, excusez du peu, une enseigne à faire pâlir de jalousie tous les restaurants de France et de Navarre. La table est bonne mais nous ferons l’impasse sur le « Kolossal » gâteau « forêt noire » le bien nommé (il fut un temps où je ne me serais pas laissé impressionner par cette pâtisserie mais que voulez vous, mon taux de cholestérol est déjà au taquet, alors…)
Dans l’après midi, plongée dans le centre ville de Freiburg, de très nombreux passants arpentent les artères commerciales, il semblerait que ce soit la dernière fois que les magasins soient ouverts le samedi après midi. Visite de la cathédrale et coup d’œil à cette maison aux échauguettes originales. Retour vers la voiture posée dans la eschölzstrasse et cap sur Nancy pour une ultime escale avant le retour dans le Cotentin.

Nous voici donc arrivés au terme de ce voyage de 3308 kilomètres qui nous aura permis d’aborder le sud de la Bavière, et le Tyrol Autrichien. J’espère que ce bref récit vous aura permis de découvrir quelques aspects de ces belles régions alpines.
Ah, un dernier mot, si le coeur vous en dit, cliquez sur le titre, vous verrez que la foret noire et le Titisee ne manquent pas d'attraits et qu'ils n'attendent que vous...

vendredi 3 octobre 2008

Am Bodensee



vendredi 26 septembre 08

Route vers l’Ouest et approche en milieu de matinée de l’ile de Lindau sur les bords du Bodensee. Le temps est peu nuageux et le soleil inonde la promenade le long du port. Je suis étonné de voir quelques croiseurs amarrés au nord de la courte digue sur laquelle nous nous aventurons, histoire d’aller saluer le lion qui du haut de son piédestal, domine les flots peu agités du lac de Constance. Certains dépassent les 28 pieds, ces voiliers me paraissent quelque peu surdimensionnés pour naviguer sur ce plan d’eau fermé bordé par l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse mais après tout certains ont peut être besoin d’une grande soute pour transporter leurs valises de liquidités en Suisse…Gageons plutôt que nos amis allemands aiment bien naviguer sur ces eaux douces avec un certain niveau de confort. Bref, il flotte comme un parfum méditerranéen dans ce petit port dont les terrasses bondées confirme le gout des germaniques pour le soleil et aujourd’hui la lumière qui baigne l’endroit semble particulièrement appréciée des nombreux promeneurs.
Nous continuons par la route longeant les bords du lac. Arrêt à Meersburg, un peu au nord de Friedrichshafen, en fait au niveau du genoux gauche du plongeur (oui, si vous le regardez bien, le lac de Constance évoque assez bien la silhouette d’un plongeur sous marin, les deux bras du lac au nord figurant ses jambes équipées de palmes de chasse) L’entrée du burg local est gardée par une walkyrie équipée d’une hallebarde, tandis qu’à coté le buste d’ Annette von Droste-Hülshoff, de son vrai nom Anna Elisabeth Franziska Adolphine Wilhelmine Louise Maria, Freiin von Droste zu Hülshoff , (10 janvier 1797 au château Hülshoff en Westphalie ; 25 mai 1848 à Meersburg au lac de Constance) grande poètesse du XIXème semble dubitatif…Un peu plus loin, un navigateur du XVIIIème, longue vue à la main, semble mouillé là pour l’éternité. Que nenni ! le bougre, silhouette diaphane mais vivante, pratique le baise-main pour peu qu’une gente dame lui donne une pièce. Allez, nous empruntons de nouveau notre carrosse du XXIème et nos sept chevaux nous propulsent « zum Adler, Ideal gelegen zwischen dem Naturpark “Obere Donau” und dem Bodensee. », l’escale idéale entre le parc naturel du haut Danube et le lac de Constance.

jeudi 2 octobre 2008

Au pays d’Ötzi , l’homme des glaces




En haut de la carte l'endroit où a été découvert Ötzi par ailleurs en cliquant sur le titre de cet article, vous aurez les dernières nouvelles (fraiches of course) le concernant...


Jeudi 25 septembre 08

Nous devions aller vers Zalsbourg et Hallstatt. Une météo maussade et persistante nous a fait opter pour un parcours plus court que les 250 kms nécessaires vers l’Est pour découvrir cette région d’anciennes mines. Nul doute que ce périple n’aurait cependant pas manqué de sel (Hall vient du celte signifiant sel).
ll nous a donc paru plus raisonnable de partir à la découverte de la magnifique vallée de l’Ôetz. Un premier arrêt dans le centre historique du village d'0etz nous permet d’admirer la très belle auberge « stern » (1573) entièrement décorée de peintures parfois exubérantes, portail gothique, oriels et façades datant de la Renaissance sont parfaitement conservés. Nous décidons de pousser jusqu’à Längenfeld à 1171m puis Sölden nous accueille pour le déjeuner. Arrivés à 1377m, nous sommes au cœur d’une station de sports d’hiver nichée tout au bout de cette vallée. Un professeur de l’université d’Innsbrück a découvert un habitat néolithique à Vent, village perché un peu plus loin à 1900m. Quant à Ötzi , il fut découvert le 19 septembre 1991 à quelques kilomètres de là. (le 19 septembre est aussi la date anniversaire d’un autre homo sapiens nous accompagnant dans ce voyage) mais je peux vous assurer qu’il est en meilleure forme, bien que plus âgé, que notre infortuné chasseur, ce dernier, trucidé par quelques malfaisants qui ne réussirent cependant pas à le dépouiller de ses armes et de ses vêtements, avait mangé du cerf et du bouquetin. Pour l’heure, nous nous accommodons d’un plat de pâtes au saumon. Retour par Mittenwald au bercail pour une dernière soirée à Wallgau. Nous nasons quelques temps dans cette bourgade qui possède son incontournable lot de maisons colorées. J’entrevois un cybercafé et pousse la porte, répondant à ma demande, la serveuse m’indique qu’il n’y a pas possibilité de brancher ma clé usb sur un pc, je la remercie et m’éclipse dans la rue. Il faudra songer sérieusement à une 3G+ pour les voyages à venir…

mercredi 1 octobre 2008

Innsbrück, Zell im Zillertal et les chutes de Krimml




cliquez ici pour voir la vidéo de la randonnée


mercredi 24 septembre 08

Nouvelle incursion en Autriche et découverte dans la matinée du centre médiéval de la ville d’Innsbruck. La capitale du Tyrol tire son nom de la rivière qui la traverse, l’Inn, et du mot Brücke, le pont. D’emblée, la maison Helbling accroche le regard. Cette maison du XVe siècle possède une architecture tout à faire remarquable. Sa façade magnifique est décorée selon le style baroque avec des sculptures finement travaillées.
La vue vaut largement le déplacement, des feuilles d’acanthe, des grappes de fruits, des coquillages, des angelots, des masques et de nombreux autres détails en stuc sont présents et affirment le style rococo de cette magnifique façade. En face, le petit toit d’or est un balcon de style gothique. Son nom vient de son toit composé de 2657 bardeaux de cuivre dorées à l'or fin. Adossé à l'ancien palais ducal de Frédéric IV de Habsbourg dans la vieille ville, ce balcon fut commandé à Niklas Türing le Vieux par l'empereur Maximilien Ier en 1500. La façade du balcon est richement décorée de reliefs représentant les blasons des huit pays de l'empereur Maximilien. De cette loggia, l'empereur pouvait à la fois se montrer au peuple et avoir une vue sur la place et ses spectacles ou autres manifestations qui pouvaient s'y dérouler. Après l’achat de quelques souvenirs, la météo s’améliorant, nous décidons d’opter pour une balade aux chutes de Krimml, les plus grandes chutes d’eau d’Europe. Cette fois, un déjeuner traditionnel est de mise. Nous nous arrêtons à Zell im Zillertal. La décoration intérieure du restaurant fait la part belle au bois, le soleil inonde notre table et, une fois de plus, la bière coule à flots, indispensable pour faire passer mes trois saucisses accompagnées de choucroute et pommes de terre. Une petite sortie pédestre en direction de l’église dont le clocher vert, glaive dressé perçant l’azur, semble un amer incontournable dans cette riante vallée. La route en lacets nous mène au pied des chutes et après avoir chaussé nos souliers de randonnée, armés de nos bâtons, nous entamons le chemin qui borde les chutes. Nous montons jusqu’au schönangerl à 1306m et déclarons finalement forfait après avoir profité des huit points de vue disposés le long du sentier qui grimpe jusqu’au schettkanzel à 1460 m.